Fin février, une information avait été publiée dans la presse professionnelle, ici ou là.
Le grand public en a été informé, sur France Inter, dans le journal de Denis Astagneau du samedi 3 mars à huit heures (écouter à partir de 6' 30'').
Pénurie sur les œufs
Les travaux de mise aux normes prescrites par la directive européenne sur le bien-être des poules pondeuses ont pris du retard, ne sont pas terminés et beaucoup de poulaillers se retrouvent sans poules.
Le président du Comité national pour la promotion de l’œuf déclare :
Il manque presque 10 % d’œufs sur le marché français. Il en manque autant sur le marché européen. Bien sûr, les importations d’Amérique du nord, du sud ou d’Inde pourraient approvisionner le marché, mais avec des œufs provenant de poulaillers non-conformes aux normes européennes de bien-être animal ni dans une situation sanitaire équivalente à celle prévalant en France.
Le journaliste nous indique que le prix des œufs a augmenté de 75 %, augmentation pour l’instant répercutée seulement sur les œufs vendus aux industriels (pâtes, mayonnaise, desserts lactés, pâtisseries, etc…) et pas sur les boîtes d’œufs vendues aux consommateurs.
La France Agricole nous apprend que les industriels et professionnels de l'œuf craignent que la lourde et sévère pénurie d'œufs actuelle se poursuive sur toute l'année 2012.
Les mêmes professionnels pensent que les risques sont réels de voir disparaître des industriels fabricants d'ovoproduits, incapables de subir la hausse du prix de l'œuf qui découle de cette situation.
Mes conclusions purement personnelles
Ceux des RMistes qui, faute de pouvoir se payer des protéines animales plus nobles, avaient la chance de pouvoir encore manger des pâtes aux œufs risquent de devoir bientôt se rabattre sur les pâtes « pur farine ».
Ils seront bientôt rejoints par les chômeurs de l’industrie des ovoproduits.
Mais, réconfortons nous, à toute chose malheur est bon
Les pauvres satisferont ainsi aux injonctions morales des végétaliens, antispécistes et autres militants du veganisme et à celles des environnementeurs qui prétendent que l’élevage contribue à un réchauffement climatique qui est, depuis 1998, purement imaginaire.
Pour en savoir plus
Journal de France Inter du 3 mars 2012 (à partir de 6’ 30’’)
La France Agricole
LSA
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