Les idées d'un blogueur politiquement incorrect. Comment pourrait-il en être autrement, je suis un vieil humaniste kantien et qui dit kantien, dit con et réac !!! Histoire des idées, épistémologie, progrès technique, agriculture intensive, distinction homme/animal, réchauffement climatique, religion et science, etc. : ce blog n’épargne aucune des bienpensances de notre monde postmoderne idéologiquement formaté par l’émotion médiatique.

Grâce présidentielle

01.02.2016 …

Par Laurent Berthod

François Hollande aurait pu accorder une grâce totale à Jacqueline Sauvage et déclarer : « Au nom du droit, la Justice a eu raison de la condamner. Au nom de la miséricorde je la gracie, elle qui a souffert depuis déjà de trop nombreuses années. »

Mais Hollande est Hollande. La miséricorde et le panache, il ne sait pas ce que c’est.

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lierre17

02/02/2016 00:44

il a accordé une grâce partielle; cela peut sembler ( et ça l'est !) pusillanime mais en l'occurrence, et pr une fois je suis assez d'accord avc son choix car d'après la loi l' argument de la légitime defense ne peut pas tenir .

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St Augustin

01/02/2016 15:00

La miséricorde n'est elle pas réservée à Dieu ? Hollande ne se prend pas pour Dieu, c'est la différence qu'il entend maintenir entre Mitterrand et lui.

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Laurent Berthod

01/02/2016 17:32

Dans le christianisme la miséricorde n’est pas réservée à Dieu. Dans le sermon sur la montagne Jésus dit « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu. 5.7). Les sept œuvres de miséricorde : Donner à manger à ceux qui ont faim Donner à boire à ceux qui ont soif Vêtir ceux qui sont nus Accueillir les pèlerins Visiter les malades Visiter les prisonniers Enterrer les morts

Saint Thomas

01/02/2016 12:36

Position partagée par Christine BOUTIN. Bravo, on progresse dans la connaissance.

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Sceptique

01/02/2016 11:32

Cette femme, qui a droit à notre compassion, à notre indulgence, s'est trompée longuement en imaginant amender son homme en supportant ses violences. Elle ne s'est pas défendue, n'a pas interpellé la justice pour mettre fin à son martyr. Elle s'est fait justice elle même, après avoir ruminé longtemps sa vengeance. Quand elle a tiré, elle l'a fait à trois reprises. Le Président ne pouvait annuler un jugement confirmé en appel. Il n'a levé que la punition, sans effacer l'acte. C'était la solution la plus juste.

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