Tous les samedis, de la mi-novembre au début mars, se tient à Richerenches un marché aux truffes.
C’est un marché dit « de production », où se rencontrent producteurs d’un côté, négociants ou courtiers de l’autre.
Trente courtiers référencés y achètent leurs truffes aux producteurs qui viennent de l’Enclave des Papes, du sud de la Drôme et même quelquefois des versants du Ventoux.
C’est le plus gros marché de production d’Europe, parait-il. La moitié de la production française se vendrait sur le marché de Richerenches. Les statistiques concernant la truffe étant assez aléatoires, je ne puis garantir cette information.
Le premier marché de la saison se tient le jour où le ban des truffes est prononcé. Cette année ce fut le 21 novembre.
Le marché de gros se tient sur le cours du Mistral.
Un marché de détail consacré aux produits de bouche se tient avenue de la Rabasse.
Affluence sur le cours du Mistral.
Les transactions se font « au cul des voitures ».
Le conditionnement pour l’expédition !
La balance électronique.
La pesée au peson !
La négociation.
Chez les négociants et les courtiers, c’est comme chez les paysans ou les artisans :
il y a ceux qui sont à l’aise,
et ceux qui débutent.
Pendant le marché, les rues du village sont encore plus tranquilles que d’habitude.
Au marché de détail, avenue de la Rabasse, il y a de tout.
La truffe vendue au particulier.
Les plants de chênes truffiers pour les planteurs.
De la jolie brocante.
Les légumes du maraîcher.
Les escargots de l’Enclave.
Des fleurs pour égayer l’hiver.
Ça y est, c’est fini !
Les huîtres de Bouzigues, compte tenu de l’affluence de la clientèle, n’ont pu être photographiées qu’à la maison.
Après l’effort, le réconfort : huîtres et brouillade aux truffes ! Mmmmm !