Un article de Claude Weill dans le numéro de cette semaine du Nouvel-Observateur (version papier et en ligne), intitulé Du rififi chez les chercheurs, soulève le couvercle de la marmite que la presse française a jusque là tenu bien fermé sur le débat scientifique à propos du réchauffement climatique. Un peu d'air, il était temps, la presse française allait bientôt mourir étouffée de l'anoxie qu'elle entretient elle-même.
NB Le corps de l'article est de Claude Weill, seul le commentaire est de Daniel Cohn-Bendit.
Selon une dépêche de l’Associated Press, les Nations unies vont mener une enquête sur les données du CRU piratées et publiées sur Internet. Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), économiste de son état, a déclaré vendredi que l'ONU enquêterait sur cette affaire : « Nous ne voulons en aucun cas cacher quoi que ce soit sous le tapis ».
L'université d'East Anglia, dont fait partie le CRU, a déjà ouvert une enquête.
Le directeur du CRU, Phil Jones, a démissionné de ses fonctions en attendant les conclusions de l'enquête de l'Université.
Les institutions internationale et britannique prennent visiblement cette affaire plus au sérieux que la presse française.